mardi 8 décembre 2009

Les calembours


A ce jour, voici les calembours dont le commun des mortel a pu saisir la subtile drolerie:

"plutôt mourrir, que Pluto Mickey"

Le propos tient trivialement de l'homophonie entre l'adverbe "plutôt" et le prénom du chien de Mickey de Walt Disney, "Pluto". Ce calembour, de niveau 1, est de loin le plus simple à comprendre, et permet à tout un chacun de partager l'humour de Pierre Billon. Heureusement, il nous reste encore beaucoup de secrets à percer, et notamment le lien avec le publiciste et le mot caché!


"flûtiste autodidacte, sans tact"

Ici, les avis des différents experts divergent, tant il est aisé de tomber dans la simple rime. Pour ma part, je pense qu'il y a un sens beaucoup plus profond, car comme il est analysé sur http://pianoweb.free.fr/
" la Marseillaise" utilise l'expression de la modulation en suivant au plus près son texte. Jusqu'à "l'étendard sanglant est levé", la musique reste dans la tonalité d'origine en utilisant le principe expliqué dans la leçon précédente, à savoir l'utilisation des accords de tonique, sous-dominante et dominante. Arrivée à "Entendez-vous dans nos campagnes", nous dressons l'oreille et sur le vers "mugir ces féroces soldats", le morceau module dans une nouvelle tonalité qui donne une couleur sinistre à l'image évoquée par les paroles.


La Marseillaise comporte donc certains passages mineurs, ce qui ne donne aucun sens à l'interprétation primaire de la phrase. Y a-t-il alors, dans l'instrument de la flûte, un lien évoquant la grâce et la légèreté, qui par l'adjonction du terme "autodidacte" prend une dimension comique? Le mystère persiste...



"écoutons hydrophilement"

A la première écoute, c'est ce terme "hydrophilement" qui dérange et interroge. Pourquoi "hydrophilement"? La réponse d'une analyse légère serait bien sûr le lien avec le coton hydrophile, le cotonus vulgaris, celui que n'importe quel quidam possède dans sa salle de bains. Mais qu'en est-il du preneur de son? Est-ce une "private joke" avec son ami Pierre? Remarquez l'homonymie. Pierre Billon a-t-il été preneur de son dans sa tendre adolescence? S'agit-il d'un souvenir douloureux, qui lui inspire ce sentiment de Bamba triste ? Vous aussi, participez, partagez vos hypothèses sur le sens de ces paroles!

3 commentaires:

  1. Ma théorie est que Pierre B. aurait voulu dire écoutons avec du coton dans les oreilles, autrement dit "n'écoutons pas".
    Bel oxymore que voilà !

    C'est d'ailleurs une figure de style dont il raffole, puisque quelques lignes plus tard il se sent "comme un clip muet, où les seuls mots intelligents...". Un autre exemple est encore le titre même : "bamba triste". sachant que la bamba est à la base un chant de mariage, donc gai.

    Quel goût pour la dualité, quel attrait pour le verbe clair-obscur, quel audacieux Poëte !


    ps. félicitations pour ce site indispensable. Même si l'on ne pourra qu'effleurer les mystères de la Bamba triste.

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  2. Merci pour ta contribution Laurent!

    En effet, c'est une hypothèse plus que probable. Tu fais bien de remarquer que le non-sens est cher à notre auteur!

    Dès que j'aurais recueilli suffisamment d'avis, je ferai un diner débat autour du thème de la bamba triste.

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  3. Bonjour!

    Je viens de découvrir votre formidable blog, et je pense qu'il est temps de nous pencher à nouveau sur les mystères de la Bamba Triste!

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